Écoconduite : de 10 à 40% de carburant en moins
Les pratiques d’écoconduite permettent de diminuer la consommation de carburant (1 à 2 litres/100 km), les coûts d’entretien et l’impact sur l’environnement.
Changer de vitesse dès que possible
- Ne poussez pas le régime moteur (surconsomme jusqu’à 20% de carburant).
- Surveillez le compte-tours et l’indicateur de consommation de carburant instantanée, le régulateur, le limiteur ou la fonction surveillance de vitesse de votre véhicule…
- Passez la vitesse supérieure autour de 2500 tours/minutes pour un véhicule à essence et autour de 2000 tours/minutes pour un véhicule diesel.
Conduite plus anticipative, plus souple et constante
- Visez une vitesse constante en évitant les à-coups (successions de freinages et de fortes accélérations) qui peuvent entraîner une surconsommation de 20 à 40%.
- Utilisez le frein moteur.
Éviter les très courts trajets
- Les 2 premiers kilomètres sont également les plus polluants. Si vous avez absolument besoin de la voiture, regroupez vos petits déplacements. Pensez au vélo (voir la page vélo de L’Ecoscope) et à la marche.
- Les trajets courts engendrent une usure plus rapide du moteur et une surconsommation de l’ordre de 30 à 35% sur les deux premiers kilomètres.
Rouler moins vite de 10 km/h
- Finalement, on ne perd en général que peu de temps comparé à 10km/h plus vite.
Alléger la voiture et favoriser l’aérodynamisme
- Démontez les galeries, coffres de toit, porte vélos… non utilisés car ils occasionnent une surconsommation de 10 à 20 % de carburant.
Entretenir son véhicule
Passer en revue :
- l’état des pneus et la pression au moins une fois par mois et avant tous les grands trajets. Des pneus sous- gonflés entraînent une augmentation de la résistance au roulement, donc une surconsommation de carburant (de 2,4% par 0,5 bars), ainsi qu’un échauffement dangereux pour la sécurité (risque d’éclatement).
- le filtre à air (un filtre à air bouché, c’est 10% de carburant consommé en plus et une surémission de polluants), le filtre à carburant, les niveaux d’huile, indicateurs du bon fonctionnement du moteur,
- la climatisation,
- le niveau de pollution du véhicule.
Utiliser à minima les équipements électriques
- Limiter l’utilisation de la climatisation aux périodes de canicule, par temps doux, préférer la ventilation (l’écart maximum entre la température intérieure et extérieure ne doit pas excéder 5°C) : les véhicules climatisés consomment en moyenne sur une année 5% de carburant de plus que ceux qui ne le sont pas.
- Éteindre la fonction dégivrage de la lunette arrière une fois sa mission remplie.
- Mettre les essuie-glaces en mode alternatif lorsqu’il pleut et que le véhicule est à l’arrêt à un feu par exemple.
Sources : ADEME, Bison futé, Sécurité Routière